La faute et l’auteur

Dans le monde de l’édition, l’orthographe est un peu la Pierre de Rosette : on demande à chaque auteur d’en maîtriser la complexité, qu’ils soient autoédités ou publiés par une maison traditionnelle.

Or, un écrivain ne cesse jamais d’apprendre de ses erreurs, et c’est un travail de toute une vie ! Et tous les auteurs ont leurs « tics » d’écriture, leurs défauts personnels.

 

La solution pour devenir un pro de l’orthographe ? En fait, il y en a deux :

 

1/ Lire – et lire, et lire, et lire encore…
Non seulement c’est indispensable pour l’orthographe, mais aussi pour tous les aspects d’un récit : les « bons » dialogues, la crédibilité des personnages, les arcs narratifs, etc.
Stephen King disait : « Si vous voulez être écrivain, vous devez privilégier deux choses : lire beaucoup et écrire beaucoup. Si vous n’avez pas le temps de lire, alors vous n’avez pas le temps (ou les outils) pour écrire (…). »
On plussoie !

 

2/ Vous faire corriger, et apprendre de vos erreurs. Il n’y a rien de plus efficace !
La correction est l’une des prestations que l’on nous demande le plus souvent. Bien sûr, les niveaux des auteurs sont très variés, allant de l’écrivain débutant au confirmé – de l’oisillon à l’aigle, si vous préférez…
 

Mais, quel que soit le niveau de l’auteur, il y a ce qu’on appelle des « incontournables » : les fautes les plus fréquentes, celles qui échappent même aux yeux les plus aguerris. En voici une petite liste, non exhaustive...

  • La ponctuation
    La virgule, surtout, est un peu la bête noire de l’écrivain, on ne sait jamais où la coller ! Et, pour beaucoup, ça n’a pas vraiment d’importance… Mais si, si, ça en a ! La ponctuation répond à des règles aussi précises que celles de la conjugaison. Pour les « désespérés de la virgule » – comme s’est autoproclamée l’une de nos clientes –, vous avez ici un magnifique tutoriel vidéo – l’épisode 26 – qui vous dit tout ce qu’il faut faire… et ne pas faire. 
  • La temporalité
    Ah ! Confondre le présent composé et l’imparfait, caler brusquement – et sans raison – du plus-que-parfait dans une phrase au présent simple, et j’en passe… Il est très difficile de s’autocorriger sur ce type d’erreurs. Mais il y a des techniques pour s’améliorer !
  • La confusion futur/conditionnel
    Que celui qui n’a jamais mis un « s » quand il ne le fallait pas se dénonce ! Pourtant, il existe aussi des trucs infaillibles pour ne plus se faire avoir…

Il y en a bien d’autres, bien entendu, surtout parmi les fautes de style : les débutants sont les rois de l’anacoluthe – quel petit nom délicieux, n’est-ce pas ? – et du pléonasme ; il y a les adeptes des pronoms indéfinis qui plongent le lecteur dans des abîmes de perplexité, ceux qui adooooorent les phrases tellement longues qu’on ne sait plus vraiment ce qu’elles signifient ; ceux qui multiplient les barbarismes, les anachronismes, et tant d’autres choses…

 

Bref, le travail d’un écrivain n’est jamais terminé, et nous sommes là pour vous guider sur ce long chemin de la littérature !

Qu’il s’agisse des étapes « de base » – la structuration du texte, l’écriture, la correction… – ou des phases techniques et administratives, ou du marketing d’auteur, nous pouvons vous aider.
Alors, contactez-nous !