Les dessous chics du comité de lecture

Les dessous de comité de lecture ne sont pas forcément chics, mais ses membres, oui !

Chez EHJ, nous avons la chance de pouvoir compter sur les talents et l’investissement personnel de nombreux fidèles, qui n’hésitent pas à donner de leur temps pour contribuer bénévolement au fonctionnement de notre maison d’édition : comité de lecture, bêta-lecteurs, chroniqueurs partenaires…

Sans eux, nous ne pourrions tout simplement pas faire tourner notre activité correctement. Alors, oui, ils sont définitivement très chics !

 

Notre comité de lecture en est un bon exemple. Car il ne suffit pas d’aimer la lecture – ça, c’est un peu le prérequis incontournable – mais il faut également avoir le recul nécessaire pour évaluer une œuvre et son potentiel pour la maison.
Les membres de notre CL doivent garder l’esprit critique et ne jamais se contenter de « j’aime » ou « je n’aime pas », mais prendre le temps d’analyser les textes avec leur tête… et pas uniquement avec leur cœur.

 

En effet, les goûts personnels ne sont pas ce qui nous importe le plus, à cette étape.
Lorsque nous proposons un tapuscrit au comité de lecture, nous avons, avant tout, besoin de savoir si le récit est original et bien structuré ; si le niveau d’écriture est suffisant ; si les personnages sont vivants et les dialogues, naturels… etc.

Chacun de nos membres remplit une fiche de lecture et nous compilons les analyses pour, ensuite, en faire la synthèse à l’auteur.

 

Il y a, alors, trois cas de figure.
Soit le roman est validé immédiatement et passe en phase de préparation éditoriale. Soit il est refusé, car il n’a pas convaincu les lecteurs. Soit, enfin, il nécessite un travail supplémentaire pour pouvoir être réétudié ultérieurement par le comité.

 

La mission du CL est donc essentielle. 
Il nous est déjà arrivé d’avoir des retours d’avis tellement divergents qu’un arbitrage a été requis, mais ce sont des situations plutôt rares et nous n’avons pas souvent eu besoin de trancher la question nous-mêmes.

 

Pour conclure, il serait évidemment faux d’affirmer que le cœur n’entre pas en ligne de compte dans l’évaluation d’un manuscrit.

Car ce que nous attendons aussi d’un texte, c’est un bel élan – pas forcément unanime – des lecteurs en sa faveur. Ce sont bien ces élans du cœur, assortis d’arguments factuels, qui donnent le feu vert pour qu’une œuvre prenne vie et rejoigne notre catalogue.